L’Éveil des sens
La magie des hasards.
Notre rencontre illustre parfaitement le proverbe « le monde est petit ».
Charline est l’amie d’une amie et finalement d’une autre amie qui pratique aussi avec elle.
Bref, nous devions nous rencontrer.
Je rejoins Charline dans un nouveau lieu du Sud Gironde, le Colibri à vrac à Beautiran.
Un commerce de proximité de produits locaux et zéro déchet avec un espace café cosy, idéal pour discuter.
On s’installe autour d’un café et la discussion commence.
On a peu de temps devant nous et pour deux bavardes avec le cerveau en émulsion permanente, dur dur de se canaliser 😉.
Une connexion à la nature
Charline grandit dans la nature bazadaise. La liberté de jeu (et de bêtises) qu’offre ce cadre verdoyant a été propice à son épanouissement.
Enfance tranquille, elle grandit au sein d’une famille soudée.
Elle tisse avec sa grand-mère, une relation forte mélangeant admiration, réconfort, compréhension, encouragement.
Elle rencontre le grand amour de sa vie, encore à ses côtés aujourd’hui, lors de ces années lycée.
Cette relation lui offre la force, la sécurité, le socle pour continuer à s’émanciper et se découvrir en tant que femme.
Elle construit désormais son avenir à 2.
Bonne élève, elle se dirige naturellement vers la faculté de Bordeaux.
À cette époque, les envies du coeur n’étaient pas considérées surtout quand elles émanaient d’une « adolescente ».
On conseillait des choix rationnels amenant vers un avenir sécuritaire. Elle choisit de suivre ces conseils.
Elle poursuit sa scolarité à l’université de droit avec d’excellent résultat.
Elle travaille énormément et fait même partie des majors de sa promo.
Lors de sa dernière année d’étude, elle ré-intègre le sport à son quotidien.
Après de nombreuses années la tête dans les cahiers, elle redécouvre les plaisirs de la course et des randonnées en montagne.
Elle ressent une perte de sens face à ces études et ce vers quoi, elle se destine.
Tout tourne vers le profit : gagner beaucoup, faire gagner beaucoup d’argent à des grosses entreprises.
Elle ne trouve pas sa place.
Elle valide, tout de même son master 2 en droit des affaires.
Le sport, moteur de sa révélation
À ce niveau d’étude, tous les élèves se destinent généralement à devenir avocat.
Elle ne sent pas l’appel.
La reprise du sport lui ouvre les yeux sur ses capacités, sur ce qu’elle veut vraiment et surtout sur ce qu’elle ne souhaite plus.
Elle réalise des stages, un dans une des plus grosse boite d’audit, l’autre dans la finance publique à Paris.
Elle découvre un intérêt pour la fiscalité internationale. Elle trouve un sens à ce qu’elle fait.
Elle ne travaille plus pour enrichir les entreprises mais pour aider son pays.
Elle choisit de préparer le concours d’avocat et celui de la fonction publique.
Elle intensifie ses activités sportives. Curieuse, elle s’essaie à l’escalade, aux bivouac, aux canyoning. Elle renoue à cette liberté, grisante, à un instinct presque sauvage.La mise en mouvement ouvre le champ des possibles et libère l’affirmation de soi, la confiance en soi.
Elle démarre un stage dans un cabinet d’avocat mais trouve la force de garder son rythme personnel. Elle réussit à dire non aux horaires à n’en plus finir.
Elle se détache petit à petit de l’image de la bonne élève.
Elle impose ses règles en respectant son fonctionnement.
Elle valide le concours de la fonction publique et arrête l’école d’avocat.
Elle fait son année d’étude à Clermont-Ferrant et découvre les joies de la vie étudiante.
Le rythme scolaire était beaucoup moins soutenu alors elle fait de plus en plus de randonnées, de sport et découvre le yoga.
Elle intègre une division nationale de la fiscalité à Paris. Son poste est au sein d’une équipe créée avec une partie des élèves de sa promo. Tout est parfait… sur le papier.
Le yoga, source de sa rencontre
Sur le papier, elle occupe un poste canon au sein d’une équipe qu’elle apprécie.
Mais rapidement une baisse de moral apparait.
La solitude parisienne, le manque de son conjoint.
Le tout engendre une baisse de motivation et un questionnement.
Ses horaires de travail lui permettent d’être tôt chez elle.
Charline continue le sport. Elle maintient ses activités « cardio » tout en intensifiant sa pratique du yoga.
Lorsqu’elle est sur son tapis, elle se (re)connecte à elle. Elle se pose, apprend à être seule et finalement à se connaître.
Plus elle pratique, plus le questionnement personnel s’intensifie.
Pourquoi je fais ça ? Pourquoi je suis là ?
Elle a l’impression d’avoir « tout » mais ressent tout de même une profonde insatisfaction.
Le cheminement continue.
Elle apprivoise la solitude jusqu’à l’apprécier et finalement s’aimer, elle.
Son amour de soi développe sa confiance en elle et l’aide à prendre sa place dans son poste.
Du haut de ses 25 ans, elle acquiert l’assurance nécessaire pour faire face à des directeurs financiers cinquantenaires.
Le processus continue
Son attrait pour le yoga grandissant tous les jours, Charline décide de sauter le pas vers le professorat.
En 2018, elle part à Bali pour un mois afin de passer le 200 Heures Yoga Teacher Training.
Dès son arrivée sur l’ile, elle est de nouveau challengée par l’Univers.
Un tremblement de terre et une menace de tsunami déstabilisent son installation.
Elle doute. Puis, se reconnecte à elle, à la nature et prend les choses en main.
Elle lâche-prise sur ce qu’elle ne peut maitriser et actionne les changements nécessaires à son bien-être.
Son séjour et sa formation se déroule magnifiquement.
Elle perfectionne sa pratique, étudie et rencontre le chant.
Ces soirées Kirtan restent un souvenir impérissable. À travers sa voix, elle s’émancipe et se libère du regard des autres.
Son diplôme en poche, elle rentre à Paris où elle donne rapidement des premiers cours.
Face à ces élèves, elle n’a plus aucun doute.
Le bonheur est là.
Reconnexion à la nature
« J’ai profité de ses années parisiennes pour me nourrir des palpitations culturelles de cette ville. Je me forme en yoga pré et post natal à l’institut De Gasquet, je découvre et re-découvre mon corps de femme sous l’angle de la procréation, de la physiologie féminine. Je réalise l’honneur que ce serait d’être au plus proche de la vie qui se développe. Je me dis que j’ai loupé ma voie, j’aurais dû faire médecine, sage-femme… quels métiers incroyables.
Il ne s’agit pas de tout recommencer, ce que j’apprends me plaît, je sais que ma voie se dessine. De plus en plus alignée à mon cœur, ma place n’est plus à Paris. »
Elle demande sa mutation qui sera acceptée.
Elle retrouve sa région de cœur en septembre 2019, le Sud-Ouest et s’installe avec son conjoint.
« En août 2020, je me forme en sono-thérapie, cette immersion dans le monde des vibrations est pleine de révélations, un outil supplémentaire pour lâcher prise, toucher l’inconscient et libérer, « guérir » ce qui a besoin de l’être. »
Elle retrouve le lien qu’elle a toujours eu avec la nature. Elle donne des cours de yoga en parallèle de son travail.
Cette reconnexion à la nature lui donne envie de se reconnecter à sa nature féminine.
Elle arrête la pilule et étudie son cycle.
Elle découvre alors qu’elle a des cycles très irréguliers.
Le verdict tombe, elle a le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Elle ovule peu ou pas.
Elle se forme alors à la gyn’écologie holistique et apprends auprès d’une femme spécialisée, Marie Pénélope Pérès, à observer et comprendre les/ses cycles.
Parallèlement, elle pratique et se forme au Kundalini Yoga. Elle utilise cette pratique dans son quotidien. Elle lie l’étude des cycles à cette pratique.
L’envie de maternité commence à apparaitre.
Elle est consciente de la difficulté qu’elle va rencontrer à tomber enceinte, mais fortes de ces observations, elle est confiante et laisse faire la nature.
L’irrégularité de ces ovulations signifie tout de même qu’il y a ovulation (mais dans son cas pas tous les mois).
Elle connait parfaitement son cycle et sait quand va avoir lieu l’ovulation.
Elle tombe enceinte rapidement.
Elle profite d’un congé parental pour se spécialiser dans le yoga pour bébé/bambins.
Elle a désormais une palette d’outils importante pour accompagner les femmes à se reconnecter à leur nature intérieure.
L’Eveil des sens
Aujourd’hui à mi-temps sur un emploi de fonctionnaire pour allier ce qu’elle aime, son fils et l’enseignement du Yoga.
L’Eveil des sens réunit tout ce qu’elle a à nous transmettre.
Charline a une actualité riche cette année :
- Retraite Canyoning Yoga : Du 7 au 9 juillet 2023. Une immersion en nature, se reconnecter à la nature à sa nature durant un week-end où on s’occupe de tout y compris du transport.
- atelier pré et post natal au colibric à vrac à Beautiran
- atelier yoga bébé ( en binôme parent/enfant) à Beautiran ou structure petite enfance
- cours particulier de 3 mois à 77 ans… tout âge
- cours collectifs à Bazas les mercredis de 18h30 à 19h45
- cours collectifs à Beautiran le jeudi 18h45-20h
Et cette année, elle animera aussi des journées Ida.
– Samedi 11 Février au Château Latour Martillac
– Samedi 18 Mars au Château Malartic Lagravière
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Tu peux la suivre ➡️ ici.